Un quart des investisseurs sont employés ou ouvriers
Inquiets de cet avenir, de nombreux Français souhaitent se constituer un complément de revenus par un investissement immobilier locatif dans l’ancien. Un placement jugé sûr et accessible malgré un contexte économique incertain.
Les classes moyennes et ouvriers investissent dans la location
Et, fait étonnant, ce ne sont pas forcément les plus aisés qui sont les plus nombreux à opter pour l’investissement locatif. Les classes moyennes, les employés et les ouvriers représentent plus d’un quart des investisseurs (24,2 %). Ils dépensent en moyenne 98 000 € pour acquérir un bien destiné à la location, contre 134 202 € pour toutes catégories confondues.
Les cadres dépensent plus, mais sont moins nombreux
À l’inverse, les cadres supérieurs/professions libérales et les cadres moyens investissent moins fréquemment (13,8 % et 18,1 %), mais leurs acquisitions coûtent respectivement plus de 188 000 € et 137 000 €.
Pourquoi l’investissement locatif séduit
Beaucoup de raisons à ce phénomène. D’abord, les crédits ne coutent pas cher et au vu de la politique actuelle de la Banque Centrale Européenne (BCE), on imagine mal une hausse brutale du taux directeur, qui aurait pour effet de contracter les emprunts.
Ensuite, le marché locatif est très dynamique avec des rendements locatifs particulièrement attractifs. Et ce, alors même que les taux des placements préférés des Français (Livret A, fonds en euros des contrats d’assurance-vie) sont très faibles.
La jeunesse des acquéreurs traduit une volonté de préparer leur retraite en générant des revenus complémentaires. Mais aussi en construisant un patrimoine durable grâce à l’investissement locatif.
Le logement, un actif protecteur
Pour conclure, les Français ont besoin de réassurance quant à leur pouvoir d’achat durant leur retraite. Ce mouvement confirme que l’immobilier locatif reste, pour beaucoup, un levier de sécurité financière et d’indépendance à long terme.





