Un investissement qui se finance par le recours à l’emprunt
L’immobilier est aujourd’hui le seul placement permettant la création d’un patrimoine par recours à l’emprunt avec un risque maîtrisé. Dans un contexte de taux peu élevés, le recours à l’emprunt est ainsi l’effet de levier idéal pour se constituer un patrimoine.
En effet, à la fin de l’emprunt, l’investisseur a ajouté à son patrimoine un actif immobilier qui aura été financé par les loyers et qui, après remboursement, continuera à procurer des revenus. Cela permet à beaucoup d’investisseurs, notamment des jeunes trentenaires, de devenir propriétaires, avec un moindre effort d’épargne à réaliser tous les mois. Et dans l’hypothèse d’une revente, le capital immobilier ainsi constitué pourra être récupéré.
Attention, les banques, sur les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) durcissent depuis plusieurs semaines l’accès au crédit. Il est donc indispensable de valider en amont sa capacité de financement auprès d’un courtier immobilier. Toutefois, au regard du contexte nouveau de crise sanitaire, il ne serait pas impossible que le HCSF revienne sur ses recommandations, qui gèlent une partie de l’économie réelle.
Des taux d’emprunt qui devraient rester bas
Face à l’inquiétude sur l’impact du Covid-19, les taux des crédits devraient rester encore peu coûteux. Pourquoi ?
Afin de déterminer les taux immobiliers, les banques suivent plusieurs indices macroéconomiques. Parmi eux :
- La politique bancaire de la Banque Centrale Européenne (BCE), qui vient d’annoncer une enveloppe de 750 milliards d’euros pour acheter de la dette d’État et d’entreprises ;
- Les Obligations Assimilables au Trésor (OAT) 10 ans, indice de référence pour la fixation des taux de crédit, qui baissent depuis début mars, en moyenne à -0,33%. Un niveau inédit favorisé par l’inquiétude des investisseurs sur l’impact de l’épidémie du coronavirus sur les marchés financiers.
Malgré ces premiers indicateurs, il convient toutefois de rester prudent sur l’évolution des taux car le marché du crédit est actuellement à l’arrêt.
Une sécurité comparée à l’instabilité des marchés financiers
En période de tourmente boursière et face au manque d’alternatives de placements sûrs, la pierre reste plus que jamais une valeur refuge. Déconnecté des marchés financiers, l’immobilier représente un investissement sécuritaire qui permet de s’assurer des revenus à la retraite ou un capital en cas de revente.
Malgré les hausses de prix constatées ces derniers mois, il y aura toujours de l’investissement locatif dans les métropoles dynamiques, car la pierre rapporte plus que les fonds en euros des assurances-vie, ou le Livret A.
N’oublions pas que, malgré la crise sanitaire, les Français doivent se loger et que l’offre de logements demeure insuffisante dans les zones tendues. La demande devrait donc rester soutenue comme elle l’est depuis le début de l’année.
Une fiscalité très avantageuse avec la location meublée
En cas de location nue, les loyers encaissés sont taxés au régime des revenus fonciers soit au barème progressif de l’impôt sur le revenu, plus 17,2 % de prélèvements sociaux.
Toutefois, en cas de location meublée, la fiscalité devient beaucoup plus intéressante. Cette forme de location s’avère particulièrement efficace pour le propriétaire qui peut neutraliser totalement le revenu imposable tiré de la location de son bien.
Une location meublée en plein boom qui permet aussi de répondre aux attentes des locataires désormais plus mobiles et aux bailleurs en quête d’un rendement dopé. La location meublée est surtout envisageable dans les grandes villes où se trouve une concentration importante d’étudiants et de salariés en formation ou en mission.